Le billet économique par les élèves de seconde...

Inès Ben Rejeb (2GT E), Lou Cortes (2GT E), Joris Lignelet (2GT C) et Kaïs Padrines (2GT H) ont écouté "Le billet économique", une émission quotidienne France culture sur l’actualité économique.

Lou CORTES en 2nde GTE

« Masques en tissu : la France en surproduction » - Emission du 09 Juin 2020
Les entreprises Françaises se sont lancées dans une énorme production de masques en tissu afin de répondre aux besoins, d’équiper les personnels en 1re ligne face au public. Mais maintenant, la France se retrouve avec un surplus de ces masques.
L’objectif du Président de la République était la fabrication de 10 Millions de masques dit grand public, alors que l’on en est, à plus de 25 Millions, de fabriqués.
Il y a un très gros problème de demande : 40 Millions de masques n’ont pas trouvé preneur. La raison est que les Français ont préféré acheté des masques jetables, car ils n’ont pas besoin de les laver, même s’ils sont plus chers.
Pour aider les entreprises, l’Etat s’est lancé à racheter les invendus et faire la publicité de la qualité de nos masques pour l’export à l’international.

« Livret A : Les Français ont épargné à des niveaux records en Avril » - Emission du 21 Mais 2020
Pendant la période du confinement, les Français ont épargné comme jamais. La somme des Livret A et LDD représente 7 Milliards 400 millions d’euros, soit plus de 40 % des revenus des ménages. Cela est dû à la baisse de la consommation. Le problème est que ces montants non utilisés, ne viennent pas financer les entreprises, ni le logement social.
Il s’agit d’une épargne de précaution : les Français ont peur de l’Avenir, du chômage ou d’être malade du Covid et donc épargnent en laissant leur argent placé sur le livret A. Fin Avril, 18 % des Français ont dû puiser dans leur épargne, pour pouvoir boucler leur fin de mois : profil 35/44 ans, TPE, anciens gilets jaunes par exemple.
Ce problème d’épargne et de non consommation est un risque d’une possible nouvelle explosion sociale.

Kaïs PADRINES en 2nde GTH

« Promotions dans les supermarchés : la crise accentue les fractures entre deux types de consommateurs » - Emission du 18 Juin 2020
Beaucoup de consommateurs se sont regroupés devant un magasin Lidl pour profiter d’une promotion sur une console de jeux (PS4). Et au final la vente a été annulée. Lidl n’avait pas communiqué pour cette promotion : des consoles de jeux (PS4) vendues 3 fois moins chères. Il s’agissait d’invendus de 2018 dont les emballages étaient abimés.
Des centaines de consommateurs se sont rués devant ce magasin. Certains étaient présents la veille depuis 21 heures et d’autres le matin avant l’ouverture. Cette promotion rappelle celle de la célèbre pate à tartiner en 2018, une remise de 70% dans les magasins intermarchés. Des clients en étaient venus aux mains pour avoir ces pots à moins 1€50.
Cette opération promotionnelle avait été jugée illégale par la direction de la concurrence et de la répression des fraudes puisque la réglementation interdit la revente à perte. Intermarché avait dû payer une amande de 375 000 €.

« Augmentation exceptionnelle du chômage : la première vague » - Emission du 28 avril 2020
Rien que pour le mois de mars, il y a 246 000 demandeurs d’emplois en plus. Ceci n’est jamais arrivé depuis 25 ans. Il y a 7% de hausse du chômage pour le seul mois de mars, c’est énorme !
Pour le moment, la hausse du chômage n’est pas liée à la destruction d’emplois (les licenciements) mais provient d’une faiblesse dans la création d’emplois (des entreprises qui n’embauchent plus). Les statistiques du Ministère montre que 2% des entreprises avaient licencié des CDI et 49% des entreprises n’avaient pas renouvelé les CDD.

Inès BEN REJEB en 2nde GTE

« Travailler plus pour relancer l’économie après la crise sanitaire ? » – Emission du 25 Mai 2020
Cette idée nous fait revenir il y a quelques semaines sur le recul de l’âge de la retraite ou encore il y a quelques décennies sur le débat des 35 heures de travail.
Le gouvernement a renoncé au jour férié pour financer la réforme de l’indépendance. En 2019, un tiers des français a travaillé lors de cette journée de solidarités, ce qui a rapporté 2 milliards 900 mille euros. Si tous les salariés renoncent à un jour de congé, on atteindrait 9 milliards d’euros. Par exemple, le coût de la mesure du chômage partiel actuel est estimé à près de 20 milliards d’euros, soit l’équivalent de deux jours fériés sacrifiés). Mais, la question est de savoir si c’est aux salariés de payer la relance ! Du côté des syndicats, ils estiment que les efforts doivent venir de tous les côtés. Pour le syndicat des cadres « la CGC », l’objectif est d’être plus à travailler : il faut donc réduire le chômage.

Joris LIGNELET en 2nde GTC

« Lutte contre les discriminations à l’embauche » – Emission du 16 juin 2020
La lutte contre les discriminations est un sujet très tendu en ce moment, revenant sur le devant de l’actualité avec les manifestations contre le racisme et les violences policières.
Cette actualité nous fait remonter en 2006, au moment de l’échec de la loi du CV anonyme. Cette loi concerne les entreprises de plus de 50 salariés mais dans les faits, n’est jamais appliquée. L’approche anglo-saxonne du « Name and Shame » a révélé des noms d’entreprises comme Renault ou Air France qui discriminent à l’embauche.
Face à cet échec, un plan global est en cours de préparation : une relance des emplois francs, dispositif qui accorde des aides aux entreprises embauchant des personnes résidant dans les quartiers prioritaires de la ville.
Le gouvernement planche aussi sur la lutte contre les discriminations en matière de logement. En cours d’élaboration également : un guide de bonnes pratiques qui sera publié dans les entreprises. Pour ce qui est des administrations, on attend encore des préconisations.