Dans le cadre de la Quinzaine de la librairie, les élèves de 2nde D sont allés à la rencontre des acteurs du livre.
"Grâce au projet du passeport lecture, notre classe a pu faire la découverte de deux professions littéraires ; le métier de libraire avec Émilie, gérante de la librairie Les Pipelettes à Romanville et le métier d’écrivain avec Elitza, auteure bulgare du livre Les cosmonautes ne font que passer , lors d’une rencontre-interview datant du 9 mai 2017.
Lors de cette rencontre, nous avons pu poser plusieurs questions au sujet de leur travail, de leurs points positifs et négatifs. Tout d’abord, nous avons commencé à questionner Émilie, créatrice et gestionnaire de sa propre librairie indépendante, depuis maintenant 5 ans. Elle nous explique qu’elle est devenue libraire, pas par vocation mais seulement après avoir lu La bicyclette bleue et donc elle souhaitait pouvoir le conseiller à un maximum de personnes. Alors elle créa Les Pipelettes avec l’aide d’une amie, elle avait comme but de créer un lieu convivial,où tout le monde pourrait avoir accès et où les clients partageraient sans aucune pudeur leur passion pour les livres dans un endroit chaleureux.
Malgré la concurrence des grandes chaînes comme la Fnac, Amazon et E-book, Émilie nous a confié qu’elle ne ressentait pas la baisse de vente de livres, qui est en constante évolution dans les libraires comme la sienne par rapport aux chaînes.
Elle nous avoue aussi quelques points négatifs que nous aurions pas du tout imaginés. En tant que libraire indépendante, elle gagne 800 euros par mois au même titre que son assistante et qu’il ne suffisait pas seulement de vendre des livres pour travailler dans une librairie : il faut aussi trier les mails quotidiens, gérer les commandes incessantes de livres proposés par les éditeurs et représentants, conseiller des ouvrages qui leur tiennent à cœur ou qu’elles souhaitent mettre en avant. Ce n’est pas un métier facile, elles ne comptent pas leurs heures et leurs temps mais elles font cela par passion pour leur métier…
Après avoir interrogée Emilie, nous avons pu découvrir le parcours d’Elitza, une jeune auteure bulgare, installée dans notre pays depuis quelques années. Elle a décidé de faire ses études en France après avoir découvert la ville de Grenoble qui lui a beaucoup plu.
Avant de devenir écrivaine, Elitza étudiait le cinéma pour se lancer dans la réalisation de documentaires, l’art de l’audiovisuel lui donnait la chance de pouvoir s’exprimer malgré la barrière de la langue. Elle nous confie aussi que son livre devait être en premier lieu adapté en film, mais elle avait changé d’avis grâce à son grand-père et au journal de bord que son père tenait pour elle quotidiennement, racontant ses journées à la deuxième personne du singulier. Alors pour son livre, elle décide d’utiliser ce procédé pour plonger le spectateur dans son histoire avec une légère distance pour rendre son œuvre moins autobiographique.
Tout au long de son histoire, nous découvrons le point de vue d’une petite fille, découvrant la situation politique et économique de son pays, tout en gardant un peu d’humour et de curiosité. Les cosmonautes ne font que passer est un roman autobiographique avec un sujet peu abordé en France, ainsi que des effets personnels et détails fictifs du à une grande documentation sur les thèmes qu’elle aborde comme le communisme et les cosmonautes comme Iouri Gagarine, l’un de ses modèles étant jeune.
Pour finir,ce projet était très intéressant et je remercie Mme Quantin pour son travail, tout au long de ce projet.
Clara SE MING AN, élève de 2GT D"
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