"Les 1 L du lycée Hénaff ont eu la chance de rencontrer le rédacteur en chef du magazine Première, Gaël Golhen. Son rôle consiste à choisir les sujets, confectionner les maquettes ainsi que les iconographies. Son parcours est un exemple pour tous les jeunes hésitant pour leur avenir professionnel. Une seule rencontre peut bouleverser tout une vie, nous en avons la preuve vivante.
Ne pensez pas que votre avenir est prédéfini, même si vous doutez, attendez, “tout vient à point à qui sait attendre”, maxime utilisée par François Rabelais dans son œuvre Pantagruel. Gaël Golhen débuta sa carrière en tant que professeur, après des études d’histoire. Jusqu’ici aucun rapport avec son métier de journaliste. Un beau jour, il rencontre un ami qui lui propose d’écrire quelques critiques cinématographiques. Passionné par cette nouvelle tâche, cette nouvelle responsabilité, il débute par une critique de Gladiator et Clint Eastwood. Il y a 17 ans, il intègre DVD vision, magazine traitant du DVD (principalement de cinéma de genre). Commence alors une toute nouvelle carrière pour ce jeune homme.
« Certains magazines naissent et d’autres meurent », résume G. Golhen à propos de cette revue qui disparaît quatre ans après. Il devient alors pigiste à Première.
Désireux et avide de changement, lors d’une conférence de rédaction il se porte volontaire pour acquérir plus de responsabilités et accepte de s’occuper de la mise à jour du site internet de Première. Les participants de cette réunion se rétractent car c’était un terrain inconnu. Son tempérament et sa personnalité lui ont permis d’atteindre un poste de rédacteur en chef il y a trois ans de cela.
Cette évolution est remarquable, il envisageait de devenir professeur à l’université et le voilà rédacteur en chef d’un magazine français. On ne sait pas de quoi demain sera fait, ni les rencontres que nous pourrons faire. La clef du succès est de suivre ses intuitions sans jamais baisser les bras. Faire des études qui ne correspondent pas forcément à son futur secteur professionnel n’est pas une perte de temps, elles permettent d’avoir une vision différente. De plus, il faut savoir concilier ses centres d’intérêt avec notre métier.
Avec du recul, Gaël Golhen s’est rendu compte que son goût prononcé pour le cinéma ne datait pas d’hier : dès le collège, il allait plusieurs fois par semaine voir des films en salle, il vendait des résumés de films créés par ses amis et lui. Aujourd’hui, il visionne une dizaine de films par semaine dont trois à quatre en salle.
Persévérez, soyez déterminé, volontaire et curieux, ainsi le métier de votre rêve sonnera à votre porte et il ne restera plus qu’à lui ouvrir et à vous acharner pour ce que vous aimez tout comme Gaël Golhen.
Le 07/05/2017 - Sophie PRUVOST, élève de 1 L"
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